SI L'ON POUVAIT REVOIR NOS PARENTS par Omar Bouazza.
30 déc. 2022
Alger le 30 décembre 2022
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SI L'ON POUVAIT REVOIR NOS
PARENTS.
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Une bonne immersion onirique.
Une apnée, un kaléidoscope de rêves.
Si un jour la technologie pouvait inventer la machine à remonter le temps, combien serions nous tentés par son usage.
Ah! si c'était réalisable juste pour revoir nos parents et ceux qui nous sont chers pour les combler de joie et satisfaire les vœux qu'ils n'ont pu réaliser de leur vivant.
Une manière à nous de vider notre passif et de solder nos dûs envers eux.
Mais, hélas... !
À toutes mes prières, je prie et invoque le pardon de Dieu et le leur pour le tort que j'aurais pu, volontairement ou inconsciemment (leur) faire mais également pour le bien et le réconfort dont je n'ai pas eu la possibilité de les faire bénéficier.
Combien nos parents et nos proches nous surprennent par leur grand voyage auquel nous ne sommes jamais préparés, pensant que les choses sont immuables et éternelles en ce bas monde... d'hallucinations et de chimères.
On a tendance à occulter la volonté et les recommandations de notre Créateur et répondons souvent à l'appelle de la tentation et de la passion.
Chitane, Allah yne3lou, l'emporte sur nous et trouble notre discernement.
Il nous dissipe et nous fait miroiter les bienfaits de la vie d'ici bas.
Le diable nous voile surtout nos obligations, au titre de la foi, envers notre Créateur.
Sa principale préoccupation est de nous manipuler et de nous détourner de ce qui est juste.
Il fait de la diverssion et formate nos esprits et notre lucidité à tel point que nous occultons nos devoirs et la destination inéluctable de l'au delà.
El 3abd ach-hal dha3if !!!
Remchet- el 3eyn, il est trop tard, rouli ya trolley, koulechi fanni, koulechi rah !
Rah mayweliche!
Wech yeb9a ?
Yeb9a; Ah! louken a3reft !!!
Rebi El Wahed El 9ahar li ye3ref, ya l'bounadem el ghafel, el djayeh.
On a beau faire;
Il y a toujours quelque chose qui nous titille la conscience, un reliquat d'amertume qui reste comme un témoignage contre chacun de nous.
Un sentiment d'avoir failli quelque part, et ce n'est pas tellement faux, tant il était de notre devoir filial de faire plus.
Pourquoi être gêné !
Se culpabiliser ? Oui ! Quand bien même a posteriori !
C'est dans la nature des choses et ça fait partie des défaillances humaines.
Comme quoi nul n'est parfait.
J'ai en quelque sorte fait ici, l'interprète de l'humanité, j'ai parlé dans un cadre général mais pas du tout personnel, bien que chacun de nous est, peu ou prou concerné.
C'est la réalité de la vie, il n'y a pas lieu de s'offusquer ou de tirer la couverture sur soi.
Du moins, dans ce cas de figure, moi c'est tout le monde et tout le monde c'est moi.
Tu me comprends, toi !
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Que Dieu les couvre de sa miséricorde et leur accorde une place en son vaste Paradis.